Le Rharb fellahs et colons. Etude de géographie régionale.

2 vol., grand in-8°, 1070 p., 136 fig., 49 pi. phot, et 4 cartes h. t. rempliées en couleur sous pochette. Brochés. (CVI)-(3,5 kg).

Tome I: Les cadres de la nature et de l'histoire.<br>Tome II: Une région géographique vivante.<br>"Voici, sur une région bien délimitée du Maroc, le Rharb, une très bonne et abondante encyclopédie géographique. La Rharb est, rappelons-le, cette vaste plaine alluviale de niveau de base, autrefois très marécageuse, où viennent confluer les eaux Sebou et de ses affluents l'Ouerrha, le Rdom et le Beth. Il est encadré par un alignement de dunes et de lagunes littorales, par le rebord forestier de la Mamora et par les collines des Cherarda et du haut Rharb, cadre qui fait partie de la région étudiée et qui participe à sa vie. L'étude de cette région a pour thème majeur la colonisation française et ses conséquences sur la vie des Marocains du Rharb comme l'indique son sous-titre et colons. Elle s'appuie sur de solides chapitres de géographie physique et sur une seconde partie qui est consacrée au peuplement et à l'origine des tribus, à la société et à la vie traditionnelles des Marocains du Rharb et aux étapes et aux aspects de l'implantation et de la colonisation européennes. Géographie physique et histoire se partagent à égalité le premier volume ; mais la description de la vie traditionnelle garde une grande part d'actualité. Le second volume a pour sujet l'évolution du Rharb sous l'influence de la colonisation depuis un demi-siècle environ. Après 30 pages sur les Transformations du milieu, par de gros travaux de drainage, d'irrigation et d'assainissement, nous arrivons au cœur du sujet, à une quatrième partie de 300 pages intitulée Fellahs et colons. L'œuvre et les méthodes des uns et des autres sont étudiées dans leur dynamisme et dans leurs rapports réciproques, dans leur déséquilibre aussi : les colons, qui formaient moins du 1/20 de la population, possédaient le 1/3 des terres et leur revenu était, en gros, 40 fois supérieur à celui des Marocains. Sous le titre Les organisations régionales, une dernière partie est consacrée à l'activité et au rôle des souks, à la vie urbaine avec Kenitra (l'ancien Port-Lyautey) et aux aspects régionaux du Rharb. Son dernier chapitre nous conduit à travers les réformes et les projets du Maroc indépendant jusqu'au seuil de l'année 1964".Extrait du compte rendu de Jean Despoix dans les Annales de géographie 1965 sur la thèse de Le Coz.