Jvlii Caesaris Scaligeri viri clarissimi Poemata in duas partes divisa.Pleraque omnia in publicum jam primum prodeunt : reliqua vero quam ante emendatius editae sunt. Sophoclis Ajax Lorarius, stylo. Tragico a Josepho Scaligero Julii F. translatus. Ejusdem epigrammata quaedam, tum graeca tum latina, cum quibusdam e graeco versis.
Scaliger, Jules César.
S.l., S.n.[Genève] : [Jacob Stoer pour Gaspard de Hus], 1574, 2 parties reliées en un fort petit in-8,663 pages-(1 p. blanche)+336 pages-(1 ff. chiffré 337 sur une page et non chiffré mais imprimé sur l'autre page.)-(1ff. blanc)-suivi de: Sophoclis Aiax Lorarius, stylo tragico a Iosepho Scaligero Iulii F.translatis. Anno DLXXIIII, 70 pages. Vélin époque à rabats, la partie supérieure du dos a été découpée; mouillures claires marginales. Armes non identifiées frappées à l'or au centre des plats.Annotation manuscrite ancienne au contreplat, nom manuscrit découpé et griffonné sur la page de titre de chaque côté de la vignette.(LXXXVIII)-(800 gr.)
La première édition de cet ouvrage a été publiée à Lyon chez Godefridum et Marcellum Beringos en 1546.<br>"Scaliger, Jules-César, médecin et philologue, né à Ripa, près de Vérone (Italie), le 22 avril 1484, mort à Agen le 21 octobre 1558. Soldat jusqu'à 40 ans, puis médecin à Vérone, il suivit en France Antoine de La Rovere, dont il était l'ami, quand ce prélat vint prendre possession du siège épiscopal d'Agen en 1525, à la mort de Léonard de la Rovère, son oncle. Scaliger se fixa chez nous. Il fut naturalisé français en 1528 et reçu bourgeois d'Agen. Il devint même , plus tard, consul de cette ville et s'y maria avec Audiette de La Roque-Lobéjac, une charmante agenaise de seize ans qui lui donna quinze enfants, dont sept survécurent, parmi lesquels le célèbre humaniste Joseph. Il reçut en 1584 le titre de médecin ordinaire des rois et reines de Navarre.Jules-César Scaliger fut un des hommes les plus remarquables de la première moitié du XVIe siècle". Andrieu Bibliographie de l'agenais II pages 282-286.<br>"Vers 1524, le médecin Scaliger s'installe à Agen sur l'incitation de son ami Antonio della Rovera, petit-neveu du pape Jules II et promu évêque d'Agen en 1519. Sur son acte de naturalisation daté de mars 1529 (1528 anc. style), il est dit "docteur en médecine natif de la ville de Véronne en Italie" (Jules De Bourrousse de Laffore, "Jules-César de Lescale", in Recueil des Travaux de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Agen, 2e sér. T 1, Agen, 1861, p.28). Quelques jours plus tard, le 13 avril 1529, il épouse Andiette de La Roque Loubéjac, âgée de 16 ans, la fille orpheline d'Alain de La Roque en Quercy (décédé en 1518 selon Joseph Juste, le fils de Scaliger), qui lui apporta en dot une maison à Agen et le domaine de Vivès (cf. Jules Momméja, "Un domaine historique: Vérone-Vivès et les Scaliger" in Revue de l'Agenais 35, 1908, p.293). Sa réputation est établie, et il est nommé consul d'Agen en 1532".Patrice Guinard Corpus Nostradamus 89.<br>Jules César Scaliger né Guilio Bordone, naturalisé sous le nom de Jules-César de l'Escale, était un des plus grands érudits de son temps, médecin, philologue, philosophe, traducteur,critique et poète. Il se signale par de fracassantes querelles avec des hommes de lettres, des savants, des philosophes, en particulier Cardan, et surtout Erasme, contre qui, avec une très grande violence, dans les Orationes duae adversus Desiderium Erasmum eloquentiæ romanæ vindices. Mais depuis la petite ville d'Agen il n'a pas la renommée qu'il mérite et il a du mal à se faire publier. cette renommée il la doit à un ouvrage posthume, une Poétique en sept livres et en latin (Poetices libri septem, 1561), dont l'influence sur le XVIIe siècle des lettres sera importante. Cette renommée il la partage désormais avec son fils Joseph-Juste,brillant philologue, chronologiste et historien,lui aussi esprit brillant et fort caractère, qui mourut à Leyde en 1609 avec la reconnaissance que n'avait pas connu son père.<br>Un boulevard d'Agen porte le nom de Scaliger sans distinguer le père du fils.
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