Jean Louis Gauzy

Livres Anciens et de Collection


Regii in curia parisiensi senatoris, De utroque retractatu municipali, & conuentionali. Commentarii duo, quarta hac, eademque postrema editione, ab autore ipso diligentissimé recogniti & locupletati: que autem recèns codem adiecta fuere, his notis inclissimus.

Tiraquelli, Andreae (Tiraqueau, André, père).

Lyon Gulielmum Rouillium 1584, in-folio, page de titre avec une grande marque d'mprimeur gravée-(3)-798 pages-(1 ff. blanc)-(50 ff. de tables). Vélin époque tâché, petit travail de rongeur marginal<br>au plat supérieur, titre manuscrit au dos. Premiers et derniers feuillets froissés en coins, quelques feuillets jaûnis.petite galerie marginale pages 7 à 127 et petit travail de rongeur aux coins inférieurs des pages 23 à 39. Mouillure claire aux derniers feuillets. Notes manuscrites anciennes sur les gardes. (2200gr.)

André Tiraqueau (en latin Andreas Tiraquellus), né à Fontenay-le-Comte vers l'an 1488 et mort en 1558, est un jurisconsulte français du XVIe siècle, qui a accueilli dans son cercle érudit les jeunes moines François Rabelais et Pierre Lamy. Il suscita un renouveau d'intérêt pour la question de la condition féminine, aussi connue sous le nom de querelle des femmes. André Tiraqueau exerça comme juge prévôtal et lieutenant-général du Sénéchal du Poitou à Fontenay-le-Comte. Il prit activement part au Cénacle de Fontenay-le-Comte, un cercle d'érudits composé principalement de juristes et de grands humanistes, philosophes, connaisseurs de littérature antique, philologues, historiens et médecins. Tiraqueau y fréquenta entre autres Pierre Lamy, Guillaume Budé et François Rabelais, dont il devint l'ami, et qui lui témoigna maintes marques d'estime - le Tiers Livre de François Rabelais est en grande partie inspiré du De legibus (« Traité des lois ») de Tiraqueau. Il entretint des rapports amicaux avec Christofle de Thou, Michel de l'Hospital et Charles Dumoulin. En 1541, il fut appelé par le roi à siéger au Parlement de Paris, après avoir refusé, quelques années auparavant, un siège au Parlement de Bordeaux. Ses connaissances encyclopédiques et sa finesse d'esprit lui valurent d'être appelé par Théodore de Bèze « le Varron de son siècle ».

1000 €

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